Historique de l'établissement

Par admin ferdinand-foch, publié le dimanche 21 janvier 2018 21:38 - Mis à jour le dimanche 21 janvier 2018 21:38

 

 

Du collège des Jésuites au Lycée de la République

C'est le 24 avril 1562 qu'un célèbre évêque, Jacques d'Armagnac, qui fut ambassadeur de François Ier à Rome et à Venise, confia le Collège de Rodez aux Jésuites.

Pendant deux siècles, jusqu'en 1762, l'établissement fut dirigé par les Jésuites. Il y eu jusqu'à 483 élèves en 1719.

Le Collège des Jésuites devint à partir de 1762,  un "Collège Royal", titre qu'il conservera jusqu'au premier Empire.

Jusqu'en 1962, les lycéens franchissaient des portes de salles au-dessus desquelles étaient gravées dans la pierre "GRAMMATICAE, HUMANITAS, RHETORICA, PHYSICA".

 Après la chute de Napoléon Ier, le "Lycée Impérial" devint "Lycée de Rodez", titre qu'il échangera en 1931 contre celui de "Ferdinand Foch"

C'est le 13 janvier 1931 que Gaston DOUMERGUE, Président de la Rébublique signa le décret qui attribua officiellement le nom de FERDINAND FOCH au Lycée de Rodez. L'épouse du Maréchal, ancien chef des Armées Alliées en 1918, donna son accord par écrit dans les termes suivants : "Mon mari avait conservé un très bon souvenir de Rodez, de ses habitants et de son séjour au Lycée où l'un de ses professeurs avait dit à son père qu'il avait l'esprit géométrique et que l'on pouvait le diriger vers l'Ecole Polytechnique...".

Bien qu'originaire de Tarbes, le futur Maréchal de France fut en effet pendant deux ans et demi élève du Lycée de Rodez avec ses deux frères. Leur père, Bertrand, Napoléon FOCH avait été nommé "payeur général" du département.

En 1863, Ferdinand, élève de 4° obtint 10 nominations au Palmarès dont le prestigieux Prix d'Excellence qui couronnait chaque année le meilleur de la classe.

Depuis 1963, le lycée Ferdinand FOCH de Rodez est installé aux abords de la ville dans de vastes locaux bien situés d'où l'on a une vue imprenable sur la campagne aveyronnaise.

Ce n'est qu'en1975 que le personnel enseignant du Lycée fut entièrement laïcisé.

Parmi tous ceux qui fréquentèrent le Lycée FOCH, on peut relever deux noms célèbres, celui de l'Académicien Pierre de NOLHAC et de Paul RAMADIER qui devint président du Conseil. Dans les archives de l'établissement, on conserve précieusement une "Narration française" de Pierre de NOLHAC écrite en 1874 et un devoir de Français de Paul RAMADIER datant de 1902.

 "Du Collège des Jésuites au Lycée de la République - Histoire du Lycée Foch" racontée par Lucien Fraysse, ancien élève du Lycée Foch. 

 Historique du Lycée Professionnel :

Avant 1968, il existait à Rodez trois établissements : le lycée Monteil qui était déjà dans le secteur industriel, le lycée Foch (collège et lycée) qui accueillait uniquement des garçons et le lycée Fabre (collège et lycée) qui accueillait exclusivement des filles.
 
En 1968 la mixité dans les établissement a fait que le lycée Foch et le lycée Fabre ont décidé l’un de devenir collège et l’autre de devenir lycée. Le CET qui était à Fabre a donc migré vers le lycée Foch provisoirement dans des préfabriqués et au rez de chaussée de l’internat en attendant une construction neuve.
Pendant plusieurs années et plusieurs mandats de la municipalité, divers projets d’achat de terrains pour faire construire ce CET ont été élaborés sans qu’aucun n’aboutisse.
 
Mr Bras, proviseur a décidé quand il est arrivé dans ce lycée que le LEP (suite au CET) resterait dans l’enceinte du Lycée Foch. Tout le monde a donc œuvré pour trouver un emplacement et une construction qui s’harmonisent à l’existant.
 
Enfin en 1993 nous avons déménagé dans des locaux spacieux et tant attendus. Il a fallu faire accepter le L.P. à côté du lycée tant au niveau des élèves que des professeurs.
 
C'est en 2010 que le Lycée Professionnel FOCH obtint la labellisation du lycée des Métiers. Désormais, il porte le nom de Lycée des Métiers des Services à la Personne et aux Entreprises.