Le même projet a été réalisé en 2018-2019 et 2019-2020.

Durant plusieurs semaines, les 2de ECMS 1 sont venus une heure par semaine au CDI dans le cadre de leur cours de Français pour un atelier lecture. Cet atelier avait essentiellement comme support des livres des éditions du Rouergue ainsi que des romans de la collection « D’une seule voix » chez Actes Sud junior. Cette collection se caractérise par des livres courts mais aux sujets graves et porteurs d’intérêt pour les élèves lycéens.

Nous avons commencé par lire l’intégralité d’un livre à voix haute à l’ensemble de la classe. Il s’agissait de Chassé-Croisé de Guillaume Guéraud. Les élèves ont été sensibles au fait qu’on leur « raconte une histoire » et ont apprécié l’instant.

Lors de la séance suivante, nous avons proposé aux élèves de lire sur place un roman de la sélection. Certains ont terminé le livre avant la fin de l’heure et ont ainsi pu feuilleter un magazine ou une bande dessinée. L’enseignante de français et la documentaliste ont toutes les deux également lu un livre pendant cette heure de manière à être «  à égalité » avec les élèves et leur montrer que la lecture était un plaisir, pas forcément lié à un cours de français.

A la séance suivante, les élèves ont, soit terminé le livre entrepris la semaine précédente, soit commencé un livre court qu’ils pourraient achever de lire dans l’heure. A la fin de l’heure, nous avons demandé aux élèves qui n’avaient pas fini leur roman de le faire pour la semaine suivante.

Lors de la semaine suivante, les élèves ont réalisé un bandeau à apposer sur le livre qu’ils avaient lu à la manière de ce qui se fait dans les librairies afin d’inciter à la lecture de ce livre. Il s’agissait de donner des mots clés qui représentaient l’histoire où les sentiments qu’elle procurait. Ensuite, une table présentant tous ces livres a été installée au CDI afin de faire profiter l’ensemble de la communauté de ce travail. Les livres exposés étaient les suivants :

Les élèves ont été satisfaits de ce projet. Ils ont lu et entendu au moins deux romans sans « souffrance » et ont ainsi pu profiter des plaisirs de la lecture en laissant de côté l’image négative que certains en avaient. Par ailleurs, ils étaient fiers que leur travail soit présenté au CDI.